Alan, l’assurtech qui casse les codes du management

Devenez, à votre échelle, acteur du changement ?

Vos idées nous intéressent, votre opinion nous importe et votre point de vue est essentiel.

Proposez votre contenu

Alan, l’assurtech qui casse les codes du management

20 septembre 2021

La fidélisation des clients n’est plus la seule priorité des entreprises : elles doivent désormais aussi adopter cette démarche auprès de leurs collaborateurs. Véritable frein à la productivité, le turnover est la crainte principale des employeurs. Pour le minimiser, ils sont prêts à adopter des méthodes innovantes. Alan, une start-up française qui vient de boucler une levée de fonds de 150 millions d’euros, est le témoin de cette nouvelle ère du bien-être au travail.

Le lien étroit entre QVT et management

Omniprésente dans le débat public, la qualité de vie au travail est une notion complexe mais essentielle dans le quotidien des RH. Elle rassemble les conditions d’emploi, la valorisation des employés, l’environnement de travail, la variété des missions, la culture de l’entreprise, etc.

Parmi tous ces éléments, le management est l’épine dorsale de la QVT. Les méthodes ont évolué ces dernières décennies, pour se tourner vers une approche bienveillante, fondée sur l’humain et la proximité. Et alors que 30% des salariés français déclarent ne pas être satisfaits des relations avec leur supérieur hiérarchique, certaines entreprises ont décidé de faire les choses autrement.

Alan : une entreprise sans managers

Lorsque l’on pousse la porte des locaux parisiens de l’entreprise Alan, on se rend vite compte qu’elle ne fonctionne pas comme les autres. Ici, ce ne sont pas les RH qui recrutent : tous les collaborateurs s’impliquent dans le processus d’embauche et sont formés au recrutement.

Pas de hiérarchie non plus chez Alan : les managers sont mis au placard, au profit de “coachs”. Les plus anciens sont présents pour accompagner les nouveaux. Et parce qu’il faut bien prendre des décisions pour avancer, chaque projet est drivé par un “owner”. Ce décisionnaire final est le seul à trancher mais tous les collaborateurs peuvent apporter leurs idées et leur pierre à l’édifice. Une autre petite révolution dans cette société atypique : la transparence des salaires. Alan a mis en place une grille salariale unique, avec différents niveaux, afin que tout le monde soit logé à la même enseigne.

Les entreprises ont de nombreux défis à relever, à plus forte raison au sortir de la pandémie. Elles doivent aussi s’adapter aux attentes toujours plus élevées de leurs salariés, en leur fournissant un cadre propice au bien-être et à l’épanouissement. Le modèle d’Alan semble porter ses fruits : la plateforme Linkedin a classé la jeune entreprise à la 3ème place de son classement des start-ups préférées des Français.