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La falsification d’un CV est à l’heure actuelle monnaie courante. Dans 29 % des cas, les candidats mentent sur les diplômes obtenus. Pour 53 % d’entre eux, le dernier emploi ne correspond pas à celui occupé réellement. Autre trucage observé : la connaissance des langues étrangères.64 % des personnes surestiment leurs réelles capacités. 52 % des candidats augmentent leur rémunération actuelle et 37 % exercent vraiment les activités extraprofessionnelles mentionnées.
Un menu maquillage du CV peut être toléré par l’employeur si le candidat joue carte sur table au moment de l’entretien et prouve qu’il est fait pour le poste. Cependant, il n’est jamais recommandé de commencer un emploi sur des bases de mensonge.
Aujourd’hui, 65 % des CV sont trompeurs. Néanmoins, les informations qui s’y trouvent peuvent être vérifiées en demandant au candidat, par exemple, ses diplômes originaux ou ses certificats de travail. Il est aussi possible de contacter les anciens employeurs ou encore d’utiliser les réseaux sociaux. Certaines entreprises utilisent des moyens plus poussés tels que le site diplôme.gouv.fr pour vérifier la véracité d’un diplôme, ou des chemins plus discutables, pour des postes clés, comme le recours à un prestataire privé pour mener une enquête sur le candidat en question.
Au cours de l’entretien d’embauche, le futur employeur peut également repérer les éventuels mensonges en posant des questions ciblées et/ou en observant le langage corporel du candidat.
La plupart du temps, les mensonges contenus dans les CV prennent la forme d’une légère omission. Cependant, dans le cas d’une falsification plus importante, le candidat s’expose au risque de se faire démasquer pendant ou après l’entretien et de se mettre par la même occasion dans une position inconfortable.