La montée en puissance du quiet quitting

Devenez, à votre échelle, acteur du changement ?

Vos idées nous intéressent, votre opinion nous importe et votre point de vue est essentiel.

Proposez votre contenu

La montée en puissance du quiet quitting

13 novembre 2022

Un sondage IFOP réalisé pour les Makers dresse un constat selon lequel le désenchantement des français face au monde du travail s’amplifie.

Désinvestis dans de grandes proportions, le rapport présente des chiffres alarmant concernant des salariés désabusés et de plus en plus enclins à réaliser le minimum d’efforts dans le cadre de leur profession.

Le travail perd de sa fonction sociale

Un nombre grandissant d’actifs serait, selon cette étude, désabusé par le monde du travail. Le phénomène de quiet quitting ou démission silencieuse concernerait 37 % des sondés.

La notion de travail, autrefois centrale dans l’équilibre social, perd peu à peu de sa valeur au profit d’autres réalités telles que le sens de son activité.

Un grand nombre de français avoue même ne se rendre au travail que pour des raisons financières à 45 %. Ils sont même 58 % à affirmer vouloir arrêter de travailler s’ils avaient la garantie d’obtenir le même revenu de façon passive.

De la vertu d’épanouissement qui a longtemps su réenchanter le travail, 54 % des personnes interrogés perçoivent ce dernier comme une contrainte désormais. Les français se sentiraient de plue en plus « perdants » dans leur investissement dans le travail.

Partenariat

Vous encadrez une équipe?

Notre mission : vous aider à libérer tout votre potentiel et à vous épanouir.

Comment favoriser l’engagement, susciter l’inspiration, retenir vos talents ?
Nous vous proposons différents programmes pour répondre à vos enjeux.

Découvrir les solutions AEMD AT WORK
Logo OCM x AEMD AT WORK

Les raisons du désenchantement

Les raisons de l’étiolement progressif de l’investissement dans le travail résident avant tout dans l’absence de reconnaissance ressenti au travail.

La nouvelle génération est particulièrement sensible sur ce point et de surcroit, cette dernière ferait preuve, selon 74 % des sondés, de beaucoup moins d’ardeur au travail que ses ainés.

Ce constat est d’ailleurs validé par les jeunes eux-mêmes qui, pour 61% des 18-24 ans et 71% des 25-64 ans confirment cette baisse d’engagement de leur génération.

Une ancienne enquête menée en 1993 sur les mêmes thèmes concluait à l’époque que 33 % des personnes interrogées travaillaient exclusivement pour l’argent… Les nouveaux chiffres suggèrent une nécessité absolue pour les entreprises de réenchanter le travail si elles veulent continuer à être productives.

Lien vers l’étude complète.