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Les recruteurs vont parfois chercher très loin alors que leur prochain talent est à portée de main. C’est sur ce principe que repose la cooptation. Il s’agit tout simplement d’utiliser le réseau des salariés pour trouver le bon profil. L’entreprise joue alors la carte de la transparence, en informant tous ses collaborateurs du recrutement à venir, et permet ainsi à chacun de parler de l’offre à ses proches et connaissances. Une véritable aubaine pour la société, qui gagne du temps et de l’argent. La différence se fait aussi lors de l’intégration. En effet, le salarié issu de la cooptation a un allié pour l’épauler dans sa nouvelle aventure professionnelle, puisqu’il connaît déjà quelqu’un au sein de l’entreprise.
Être coopté, pour un candidat, ne revient pas pour autant à être privilégié. Pas question de brûler les étapes pour décrocher le poste : il devra suivre le même processus de recrutement que les autres. Cependant, on peut facilement imaginer qu’en étant recommandé par un employé, les managers et/ou les recruteurs auront tendance à être plus rapidement en confiance.
Face à ce procédé qui se démocratise, une enquête a été réalisée en 2019 par Qapa News. Elle révèle que 89% des recruteurs ont déjà eu recours à la cooptation. Pour encourager les salariés à faire appel à leur réseau, les entreprises versent des primes dans 65% des cas mais 34% d’entre elles ne dépassent pas 500€. Pourtant, elles auraient tout intérêt à augmenter le montant, quand on sait qu’un recrutement classique coûte entre 15 et 25% du salaire brut annuel du futur salarié !