Travailler le 1er janvier, quelles sont les règles et exceptions ?

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Travailler le 1er janvier, quelles sont les règles et exceptions ?

1 janvier 2023

C’est une lapalissade, mais le 1er janvier n’est pas le 1er mai. Et seul le 1er mai est un jour à la fois férié et chômé, sauf dans certains secteurs, comme à l’hôpital. Car, contrairement à ce que beaucoup pensent, les jours fériés en France ne sont pas forcément chômés, exception faite de l’Alsace-Moselle. Ainsi, c’est par accord de branches ou d’entreprises ou par une convention collective, que les jours fériés ne sont pas des jours effectifs de travail.  

Si bien que le 1er janvier, comme le 14 juillet ou toute autre date fériée en dehors du 1er mai, peut-être un jour travaillé, au même titre qu’un autre. C’est notamment le cas de la restauration, pour qui le 1er janvier est une date souvent faste, comme tous les métiers de bouche. Par ailleurs, si, d’une manière générale, les apprentis et les moins de 18 ans ne doivent pas travailler les jours fériés, il peut y avoir des exceptions également dans ce secteur. 

Quant à la rémunération, à moins d’un accord d’entreprise - ce qui est courant -, les jours fériés travaillés, comme le 1er janvier, ne sont pas payés plus qu’un jour normal. À l’inverse, le 1er mai travaillé, dans les cas où la continuité de service est essentielle, les salariés touchent le double de leur salaire, cette partie complémentaire étant versée par l’employeur. 

En outre, les employeurs peuvent décider d’accorder le repos à leurs salariés dans le cadre d’un pont, mais ce n’est pas obligatoire. Dans ce cas, ce jour de congé doit être payé. Mais le 1er janvier, aucun pont à l’horizon.