Apparue aux États-Unis, au début des années 70, lorsque des groupes de femmes s’organisèrent pour sortir de leur position de victime de violences domestiques, la notion d’empowerment est devenue politique quand les travailleuses sociales ont commencé à s’intéresser aux modes de vie des marginaux vivant en collectivité. Leur rôle s’en est trouvé radicalement modifié pour devenir plus émancipatrice qu’encadrante, selon M.H. Bacqué, qui estime qu’ensuite, le mouvement a perdu de sa radicalité en arrivant tardivement en France dans les années 2000.
Patrick Bouvard (Rédacteur en chef de RH INFO) propose une définition centrée sur le monde de l’entreprise du concept : “l’empowerment consiste en ce que tous les acteurs de l’entreprise sachent et puissent œuvrer pour que la collaboration, la force du collectif, confère à chacun un pouvoir d’initiative, une capacité d’action et de développement de ses potentiels. Ce pouvoir “individuel” est fondé sur le triptyque confiance – autonomie – responsabilité. Ce pouvoir, dans sa nature, se déploie donc au service du collectif ; du développement d’une communauté autour d’un bien commun“.