Le concept de management se doit d’être défini comme un concept bicéphale. Le rôle du manager doit s’exprimer sur deux plans :
Un plan humain,
Un plan technique.
Au début du 19ème siècle, le concept de management émerge en même temps que se transforme l’organisations des entreprises avant cela gouvernées par une famille et un chef omnipotent. Salarier des managers devient une nécessité et le taylorisme va asseoir cette dictature de l’efficacité et de la division méticuleuse des taches pour optimiser les rendements.
Cantonné à un rôle technique et organisationnel, ce n’est qu’à partir de 1930 que des auteurs et économistes comme Elton Mayo puis Abraham Maslow (Pyramide de Maslow), vont introduire une dimension humaine au concept de management.
L’importance du management ne va faire dès lors que croitre et se diversifier en s’adaptant aux sociétés et à la Société jusqu’à ce que la notion de Gouvernance, globalise une activité dans le cadre d’une entreprise pour générer une dynamique générale, une philosophie, une efficience dans le cadre d’une stratégie.
De nos jours encore, la multiplication des modes de gouvernance alternatifs d’entreprise (entreprise libérée, holacratie, transversalité, horizontalité…) impose à ce concept une remise en question perpétuelle et une mutation quasi continuelle.
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Le management par l’humilité est presque un oxymore tant les deux termes semblent éloignés. Généralement, diriger une équipe c’est imposer un leadership à des collaborateurs qui vont devoir suivre des consignes, exécuter des ordres. On n’attend pas spontanément une mise en retrait du dirigeant ni une posture d’écoute des attentes de ses subordonnés. Or c’est bien cette approche non conventionnelle qui est défendue et mise en avant par différents professionnels du management “altruiste”.
Qu’on ne s’y trompe pas, pour ces promoteurs d’une autre façon de manager, il ne s’agit pas d’une conversion soudaine aux principes plaçant l’humain au-dessus de tout. On reste bien dans le souci de mieux faire fonctionner l’entreprise. Mais les tenants de la bienveillance en sont convaincus : l’entreprise se porte bien mieux quand ses collaborateurs sont satisfaits de leur travail et de leurs relations avec leurs dirigeants comme avec leurs collègues.
Étymologiquement, cet anglicisme est dérivé du verbe to market (faire son marché, acheter et vendre), lui-même venant du français marché. Le terme français peu usité pour « marketing » est « mercatique ».
Le marketing (ou la mercatique) se définit comme l’ensemble des techniques utilisées pour déterminer l’offre de produits et services d’une entreprise en fonction des attentes et des attitudes des consommateurs.
L’objectif recherché par son usage est la facilitation de la commercialisation dans un processus d’optimisation des profits basé sur la connaissance du Marché. Du marketing nait la stratégie commerciale des entreprises.
Le marketing stratégique est une démarche d’analyse et de réflexion menée dans le but de réaliser une adéquation entre offre et demande dans le cadre de la stratégie commerciale de l’entreprise.
Le marketing opérationnel est la mise en œuvre sur le terrain des décisions prises dans le cadre du marketing stratégique.
Il est intéressant de noter la connotation négative acquise par cette notion au fil du temps. En effet, des expressions du type « tout cela, c’est du marketing ! » sont apparus, jetant l’opprobre sur une activité qui au départ se voulait un simple outil de performance.
La définition de Jacques Lendrevie, Julien Lévy et Denis Lindon, dans leur ouvrage Mercator (publication référence en matière de marketing) contient un terme qui résume toute cette défiance :
“Le marketing est l’effort d’adaptation des organisations à des marchés concurrentiels, pour influencer en leur faveur le comportement de leurs publics, par une offre dont la valeur perçue est durablement supérieure à celle des concurrents.” (Mercator, 8e édition, 2006). Le mot en question est « perçu », et c’est ce simple mot, qui sous-entend manipulation et tromperie, qui est à l’origine du désamour du marketing par les consommateurs.
En effet, en travaillant sur la perception des produits et services par les consommateurs plus que sur leur qualité, leur utilité et leur intérêt, la communication toute entière des entreprises s’est peu à peu centrée sur la seule image du produit au détriment du produit lui-même.
Si l’on se penche vraiment sur la question, il est difficile pour tout à chacun d’établir des définitions précises des termes de métier et de profession… À l’origine des notions, la différenciation était bien plus aisée : un métier désignait une activité plutôt manuelle alors que la profession était associée à des activités plutôt intellectuelles.
La notion de métier s’entendait comme une habileté manuelle, technique ou mécanique acquise par l’expérience ou la répétition. De son côté, l’étymologie même du mot profession désigne une activité qui se « professe », c’est-à-dire qui s’enseigne par la voie de l’explicitation et de la transmission de savoirs et de pratiques.
L’évolution du sens des mots a biaisé cette dichotomie et apporté un flou dans les définitions.
Le sociologue M. Sorel définit la profession comme « un métier socialement organisé et reconnu » : la notion de corporation exerçant la même activité semble désormais s’imposer pour définir la profession.
Le métier se définit désormais comme l’exercice d’une activité donnée mais envisagée sous un angle concret. Le métier est ainsi la somme des gestes professionnels et des savoirs faire pour réaliser une tâche donnée.