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L’engagement dans une entreprise recouvre aujourd’hui deux aspects :
En 2017, une étude de Gallup indiquait que les salariés français pouvaient rougir de leur taux d’engagement actif mais que celui-ci est aussi bas (6 %) qu’en Espagne ou en Italie, et juste en-dessous du Luxembourg (8 %). Par ailleurs, c’est dans le pays où les gens sont a priori les plus heureux, la Norvège, que le désengagement "moyen" est le plus important. Là-bas, 75 % des salariés seraient relativement désengagés vis-à-vis de leur entreprise. En France, le chiffre s’établit à 69 %. Mais la France fait pire quant au désengagement total qui atteint des sommets, à 25 % (juste après l’Italie à 30 %), lorsque la Norvège n’est qu’à 8 %.
Cette forme extrême va même jusqu’à mettre en péril toute l’entreprise puisque ces collaborateurs, selon l’étude, entraînent, si l’on peut dire, les autres dans leur chute. Bien sûr, ce désengagement n’arrive pas de nulle part. Le total désengagement provient de salariés mal considérés et travaillant sans cohésion au sein de leur équipe. Cela se traduit aussi par du matériel défectueux ou non accessible, l’absence de feedback, voire même l’ignorance des tâches à accomplir. L’engagement de l’entreprise pour ses salariés est donc un enjeu essentiel alors que ceux-ci s’en détachent de plus en plus. Ainsi, les jeunes générations ne croient pas aux paroles des grands groupes. Selon un sondage Boston Consulting, CGEet Ipsosparu en janvier 2020 et réalisé auprès d’étudiants de grandes écoles, 3/4 d’entre eux ne croient pas à leur engagement RSE. Le chemin est encore long ...