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Selon une étude de la DARES (Direction de l’Animation de la recherche, des Études et des Statistiques) en 2017, 11% des cadres travaillaient à distance au moins un jour par semaine et 5,2% au moins 2 jours par semaine.
Bien que cette organisation leur permette de gagner du temps sur leur trajet, il s’avère que le télétravail les pousse aussi à avoir des journées un peu plus longues (43 heures par semaine contre 42,4 heures pour les salariés en présentiels) et des horaires atypiques, avec des tâches effectuées après 20 heures ou le week-end. Bien qu’ils soient en mesure d’arrêter leur travail lorsqu’ils le souhaitent, les télétravailleurs ne connaissent pas « une plus grande autonomie opérationnelle, par exemple pour organiser et exécuter le travail, les délais ou résoudre des incidents”. Par ailleurs, bien qu’ils ne se sentent pas exclus et que cela n’affecte pas la convivialité entre collègues, ils se sentent moins souvent aidés par leur hiérarchie et leurs collègues.
Les cadres en télétravail sont aussi généralement en moins bonne santé, 10% étant en situation de handicap contre 5% pour les non-télétravailleurs, mais sur ce point il est difficile de mettre en évidence la relation de cause à effet, les salariés en situation de handicap pouvant choisir justement d’opter pour ce mode de travail pour des raisons pratiques.