De la QVT à la QVCT : quoi de neuf pour le bien-être au travail ?

Devenez, à votre échelle, acteur du changement ?

Vos idées nous intéressent, votre opinion nous importe et votre point de vue est essentiel.

Proposez votre contenu

De la QVT à la QVCT : quoi de neuf pour le bien-être au travail ?

10 janvier 2023

Depuis le 31 mars 2022, le terme Qualité de Vie au Travail (QVT) a laissé sa place à l’expression Qualité de vie et Condition de Travail (QVCT), à la suite d’un nouvel accord national interprofessionnel (ANI) porté par la CFE-CGC.

Derrière ce changement de nom, c’est un changement notable qui s’opère et qui vise à mettre en avant la prévention et l’ensemble des facteurs qui influent sur la santé des salariés dans le cadre de leur travail. Cette évolution s’appuie aussi sur la nouvelle loi Santé au Travail, elle aussi mise en place en 2022.

Ces deux composés doivent garantir une prise en compte globale des conditions de travail pour la bonne santé, aussi physique que mentale, des salariés. Cela se traduit dans la QVCT par une attention portée aux pratiques managériales et aux relations interpersonnelles, comme à l’environnement général de travail. En cela, cette nouvelle étape s’appuie à la fois sur ce qui peut générer des problèmes de santé, et désormais aussi sur les actions qui concourent à rendre les conditions de travail plus propices au bien-être.

Dans le même objectif, la loi Santé au Travail 2022 a pour objectif de renforcer la prévention santé individuelle à chaque étape du cycle des salariés dans l’entreprise, de sorte à éviter leur désinsertion professionnelle. Plus largement, il s’agit aussi de faire de l’entreprise un relai de prévention dans la santé publique.

Parmi les nouvelles dispositions, citons par exemple la visite de pré-reprise médicale qui s’adresse aux salariés qui reviennent après une absence d’au moins 30 jours, et quand le retour est anticipé. Autre dispositif : l’essai encadré pour favoriser le retour à l’emploi dans les meilleures conditions. Il permet au salarié de tester son changement ou son réaménagement de poste, tout en conservant ses indemnités. Toutes ces actions, en plus de celles que peuvent intégrer les employeurs de leur propre chef, doivent ainsi favoriser une meilleure santé globale des travailleurs et leur maintien dans l’emploi.