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L’alternance consiste à prendre des cours dans un centre de formation et à travailler au sein d’une entreprise en tant que stagiaire ou salarié. Ce type de parcours est un accord tripartite entre le candidat, l’école de formation et l’entreprise.
L’alternant doit être suivi au sein de l’entreprise et l’école doit quant à elle être tenue au courant de l’apprentissage pratique. De son côté, l’alternant s’engage à se rendre aux cours et dans l’entreprise comme un employé « standard » et à réaliser les tâches qui lui sont demandées.
Le mode de l’alternance est ainsi vu comme un moyen efficace pour un jeune d’intégrer le monde de l’entreprise, tout en étant suivi par ailleurs. Les contrats en alternance favorisent ainsi l’accès à l’emploi.
Un contrat d’apprentissage est un mode d’alternance qui concerne les jeunes de 16 à 30 ans. Il existe néanmoins des exceptions :
Contrairement à certaines idées reçues, un contrat d’apprentissage peut s’effectuer dans tout type d’entreprise (artisanale, commerciale, profession libérale, fonction publique, etc.)
La durée du contrat est décidée entre les trois parties concernées. Le temps passé en entreprise et dans le centre de formation des apprentis (CFA) peut varier.
Quant à la rémunération, elle est inscrite dans un barème basé sur le montant du SMIC, qui prend en compte l’année de l’apprentissage et l’âge de l’apprenti. Les plus de 26 ans touchent cependant 100 % du SMIC.
En place depuis 2004, un contrat de professionnalisation se distingue d’un contrat d’apprentissage à différents égards :
Selon les résultats d’une étude de la DARES en 2018, 235 400 embauches ont eu lieu en contrat de professionnalisation, en augmentation de 13 % par rapport à l’année précédente. 74 % des contrats sont signés par des jeunes de moins de 26 ans, mais les autres catégories sont en hausse, avec 26 % de plus de 26 ans. Enfin, 80 % des contrats sont conclus dans le secteur tertiaire.
On a trop souvent limité l’alternance à des contrats pour les jeunes. Or il existe une solution depuis 2018 qui favorise la montée en compétences des salariés, quel que soit leur âge.
La promotion ou reconversion par alternance, appelée plus communément « Pro-A » vise ainsi à former les salariés pour répondre aux mutations du travail. Elle s’adresse aux actifs (salariés en CDI, en Contrat Unique d’Insertion en CDD, salariés placés en activité partielle, sportifs et entraîneurs en CDD) dont le niveau de qualification n’est pas adapté pour se maintenir dans l’emploi ou évoluer.
Comme pour un contrat d’apprentissage, la partie théorique se déroule en centre de formation pendant ou en dehors des heures de travail, et la partie pratique en entreprise avec un tuteur désigné par l’employeur. À la suite de cette formation, qui dure de 6 à 12 mois (24 mois maximum dans certains cas), les apprenants obtiennent une certification professionnelle.
La Pro-A se définit aussi comme un tremplin pour l’employeur qui peut dès lors mieux anticiper les mutations technologiques et les évolutions économiques.
Pendant longtemps, l’apprentissage et les contrats en alternance étaient mal considérés, avant tout par méconnaissance de ces dispositifs. Or le fait de travailler en entreprise et de suivre une formation en parallèle offre bien des avantages à différents profils qui peuvent ainsi mieux s’intégrer au sein d’une entreprise, tout en bénéficiant d’acquis théoriques.