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Quel que soit le poste concerné, une offre d’emploi possède toujours un double objectif : attirer et filtrer. Il s’agit en effet de faire venir à vous les meilleurs candidats, tout en limitant le nombre de candidatures inadaptées. La première étape essentielle intervient donc avant la rédaction de l’offre : il faut déterminer précisément ce que votre entreprise recherche. Ce travail de réflexion est un prérequis indispensable pour appliquer ensuite ces 6 conseils, qui aident à rendre votre offre d’emploi attirante et pertinente.
Il s’agit à la fois du premier et du dernier point à surveiller : vous devez vous conformer à la loi. En effet, le marché de l’emploi possède ses propres règles et cela s’applique notamment aux annonces. Et il serait dommage de passer des heures à rédiger l’annonce parfaite, pour finalement oublier une mention obligatoire…
Quelles sont ces mentions légales ? Rassurez-vous, elles relèvent du bon sens : date de publication, type de contrat, durée, modalités de candidature, absence de critères discriminants… Vous pouvez en trouver la liste complète sur le site de Pôle Emploi.
Afin d’attirer les candidats, il est bien sûr primordial de trouver un titre accrocheur. Ce dernier doit ainsi être précis, concis… et original ? Cette question n’est pas si triviale : faut-il faire preuve de créativité dans l’intitulé de l’annonce ? D’un côté, une telle approche peut donner un aspect décalé à votre offre d’emploi et vous aider à vous démarquer de la concurrence. Mais de l’autre, cela peut nuire à son référencement. Dans les moteurs de recherche comme les jobboards, un titre tel que « Community manager » a plus de chance de remonter que « Jardinier des réseaux sociaux », par exemple.
Tout dépend donc de vos objectifs et de vos canaux de publication. Si vous visez un bon référencement, restez simple. Si vous privilégiez l’originalité de la démarche, vous pouvez sortir des sentiers battus. Mais veillez tout de même à ce que cette image reflète la réalité…
Car l’offre d’emploi sert aussi à donner envie aux candidats de rejoindre votre société. Ainsi, au-delà de la traditionnelle présentation de l’entreprise (taille, secteur d’activité, chiffre d’affaires…), mettez en avant ce qui vous différencie de vos concurrents, à commencer par vos valeurs. Par exemple, vous pouvez exprimer votre attachement à la transparence, aux rapports toujours bienveillants entre collègues, à une hiérarchie horizontale…
Il n’est, en revanche, pas question d’enjoliver la réalité. Si vous « vendez du rêve » dans l’annonce, vous risquez de provoquer la désillusion de vos futurs collègues. Ce qui peut entraîner des dommages considérables sur votre marque employeur et compliquer vos recrutements à venir.
Néanmoins, parler de votre entreprise ne suffit pas. Vous devez également vous adresser au futur employé. Après tout, ne recommande-t-on pas aux demandeurs d’emploi de privilégier le « nous » au « je » dans leur lettre de motivation ? Ce conseil peut aussi s’appliquer aux recruteurs : invitez le candidat à se projeter dans le poste proposé. N’hésitez donc pas à aller au-delà de l’incontournable liste des missions, par exemple en décrivant une journée type du futur collaborateur.
De plus, montrez à ce dernier qu’il ne sera pas qu’une ressource au service de l’entreprise. Ainsi, aidez-le à se projeter sur le long terme, en soulignant ce que vous pouvez lui apporter. Il s’agit, par exemple, de la façon dont vous allez le faire monter en compétences, l’accompagner dans son plan de carrière, contribuer à son équilibre vie privée-vie professionnelle, etc.
Comme évoqué précédemment, l’offre d’emploi doit aussi jouer le rôle de filtre. Par conséquent, indiquez précisément ce que vous attendez du candidat idéal. Quel diplôme doit-il avoir ? Quelles sont les compétences indispensables et celles souhaitables ? Quels outils faut-il maîtriser ? Une annonce claire vous aidera à effectuer un premier tri, à gagner du temps et à éviter d’en faire perdre aux candidats.
Cependant, restez réaliste dans votre recherche. Le candidat a-t-il vraiment besoin d’un doctorat en chimie nucléaire pour ce poste de standardiste ? Il s’agit évidemment d’une caricature, mais trop d’entreprises déplorent de ne pas trouver la perle rare, sans s’apercevoir qu’elles cherchent un mouton à cinq pattes. Le travail de réflexion initial sur le recrutement a également pour but d’éviter cet écueil.
Enfin, cela reste un objet de débat infini dans le recrutement : faut-il évoquer la rémunération dès l’offre d’emploi ? En effet, elle ne figure pas parmi les renseignements obligatoires d’une annonce. Toutefois, qui aurait envie de visiter une maison à vendre sans connaître son prix ? De la même manière, les offres d’emploi mentionnant le salaire ont plus de chances de recevoir des candidatures. Vous avez donc tout intérêt à l’indiquer, quitte à donner une fourchette.
Et si vous pensez que la rémunération proposée n’est pas suffisamment attractive ? Vous pouvez toujours compenser, en mettant en avant d’autres formes de rétribution : prime sur objectif, mutuelle, avantages en nature… Quoi qu’il en soit, il ne sert à rien de mettre le sujet sous le tapis, car il finira inévitablement par être abordé. En repoussant cette discussion, vous risquez d’essuyer un refus au dernier moment. Le candidat aura alors perdu du temps, et vous aussi.