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Bonjour,
Depuis maintenant plusieurs mois, notre monde au sens le plus large est victime d’un virus très vite devenu tristement célèbre, le COVID19.
Je me garderai bien d’écrire un énième article sur le sujet. Jamais, je crois, un tel déferlement de publications Print et digitales, jamais une telle avalanche de chroniques, podcasts, émissions, débats, interviews et autres ne se sont abattus sur la presse écrite autant que sur le PAF.
Ce qui suit n’est pas né avec le Coronavirus, loin de là, mais, me semble-t-il, a pris avec lui des proportions inédites dans des conditions de sérieux, de véracité et d’éthique absolument ineptes.
Je n’ai pas souvenir d’avoir un jour lu sur un sujet donné, autant de fausses nouvelles, d’interprétations fallacieuses, de contre-vérités avérées. Qui plus est, c’est sans vergogne aucune que des journalistes, pseudos experts de tous poils, médecins généralistes ou spécialistes sans lien particulier avec le sujet, expliquent, défendent, ou au contraire invalident des thèses avec beaucoup plus d’assertivité que d’éléments scientifiques et médicaux tangibles.
Et que dire des chiffres ! Nonobstant le caractère dramatiquement léthal, que bien évidemment je ne discute aucunement, les analyses chiffrées, les projections statistiques, disons à tout le moins très variées, autant en ce qui concerne le pourcentage de cas graves, de personnes décédées, que les estimations sur l’ensemble de la période épidémique à terme, les variations sont plus que suffisamment conséquentes à mon sens pour induire l’affirmation qu’elles n’ont au fond que bien peu de crédibilité.
Tout ceci est avéré pour la crise sanitaire elle-même autant que pour les analyses et projections que l’on peut découvrir à propos des conséquences économiques et financières à venir.
Je pense que le décryptage que l’on peut poser à partir de ce qui précède est assez implicite. Il tient en quatre points :
En conclusion, que l’on me permette de dire au titre de l’Observatoire de la Compétence Métier que je perçois justement dans cette situation, toute la faiblesse de compétences qui s’étale au grand jour sur nos écrans et dans nos journaux… Ces titres racoleurs, ces données traitées au mépris le plus total de la rigueur scientifique, ces affirmations peu fondées ou trop partiales, ces simplifications à outrance n’auraient-elles pas des relents par trop éventés de media low-cost et de démagogie populiste malsaine ?
Au sein de l’Observatoire OCM, nous cherchons à débusquer les faiblesses et carences de compétences et tout ce qui a trait au "downgrading", je ne pouvais donc pas passer ceci sous silence…
Toute l’équipe se joint à moi pour vous souhaiter de traverser cette crise au mieux et surtout en bonne santé.