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Intégrer les personnes en situation de handicap dans les entreprises est un défi de société et doit être une priorité des pouvoirs publics et des employeurs. La loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, publiée en 2018, entre en vigueur le 1er janvier 2020 et modifie les modalités pour les entreprises.
Car si, depuis 1987, les entreprises de plus de 20 salariés doivent intégrer au moins 6 % de travailleurs handicapés, le compte n’y est toujours pas. Selon l’Agefiph, l'Association de gestion du fonds pour l'insertion des personnes handicapées, dans le secteur privé, le taux d’emploi n’est que de 3,5 % et il ne progresse que de 0,1 % par an. Cette catégorie d’actifs est ainsi deux fois plus touchée par le chômage que les autres.
Afin d’accélérer leur inclusion, dès le 1er janvier, toutes les entreprises, même celles de moins de 20 salariés, devront notamment déclarer en DSN (déclaration sociale nominative) le nombre de personnes handicapées qu’elles emploient. Cela entre dans le cadre habituel de la DOETH (déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés). Ce dispositif permettra d’avoir une vision plus précise de leur employabilité et de répondre aux besoins des entreprises. Dans les entreprises de plus de 250 salariés, début 2020 sera consacré au bilan de l’année précédente, après la désignation d’un référent handicap au 1er janvier 2019. Car l’inclusion n’est pas seulement une bonne action, elle doit être suivie de démarches concrètes, telles que la mise en place de postes ergonomiques ou encore la sensibilisation des autres collaborateurs.