Remplacer les managers par des programmes d’IA

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OCM

Les émotions occupent une grande place dans le management, et c’est précisément pour éviter l’arbitraire et l’affect que l’entrepreneur Ray Diallo a souhaité, quelques années en arrière, lancer un programme de R&D. L’objectif : développer une IA assez puissante pour automatiser l’ensemble des processus décisionnels au sein d’une entreprise. Si le projet ne semble pas avoir abouti pour le moment, il soulève cependant de nombreuses questions. L’IA pourrait-elle vraiment un jour se substituer totalement aux managers humains ? Notre éclairage.

Ce que l’IA pourrait mieux faire que l’Homme

En 2022, cela semble plutôt banal que l’IA remplace des conseillers dans des centres d’appels, des préparateurs de commande ou des manutentionnaires. Mais sommes-nous vraiment prêts à être totalement managés par de l’intelligence artificielle ? 

Ce qui est sûr, pour le moment, c’est qu’elle pourrait certainement soulager le manager dans de nombreuses tâches. En effet, ce dernier passe plus de la moitié de son temps à gérer de l’administratif et des activités de contrôle, de reporting et d’organisation, qui pourraient être automatisés. L’IA pourrait alors très bien attribuer et coordonner les tâches au sein de l’équipe à la place du manager ou bien créer des rapports de manière automatique à partir de données chiffrées.

L’IA ne remplacera jamais le côté humain du management

Les robots auront toujours leurs limites : ils ne seront jamais dotés d’une sensibilité humaine. Pour manager, il est essentiel de pouvoir comprendre et décrypter les émotions des collaborateurs. Il semble donc peu probable que l’IA puisse prochainement remplacer cet aspect du management. Les équipes auront toujours besoin d’être guidées et fédérées par un manager charismatique, empathique et bienveillant. Autant de qualités qui sont bel et bien l’apanage des humains et non des robots. 

Les managers ne devraient pas disparaître du paysage de l’entreprise mais l’IA risque de transformer profondément leur métier ces prochaines années. Ils pourront justement compter sur l’automatisation pour accorder plus de temps à l’humain et aux liens au sein de l’équipe