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Si dans certains domaines, les femmes gagnent du terrain dans leur combat pour la parité, cette dernière relève encore du mirage quant il s’agit de s’occuper de la maison et des enfants. En France, on ne compte que 0,3% d’hommes au foyer, pour 17,1% de femmes : une infime minorité. Et même lorsqu’elles travaillent, elles continuent à assumer une grande partie des tâches domestiques, puisqu’elles y consacrent en moyenne 3h26 par jour, contre 2h pour les hommes, selon l’Insee.
Force est de constater que toutes ces activités quotidiennes, qui ne rapportent pas un centime aux personnes qui les réalisent, contribuent pourtant bel et bien à l’économie. C’est sur cette réalité que l’AFEAS, l’association canadienne qui a mis des mots sur le travail invisible, souhaite attirer l’attention. Sa principale revendication ? Accorder une reconnaissance à tout ce travail peu valorisé mais pourtant essentiel à la société. L’AFEAS propose par exemple de l’inclure dans le calcul du PIB ou bien d’en tenir compte pour la retraite. Les solutions imaginées sont variées, mais ont toutes le même objectif : que les femmes puissent mieux concilier les deux vies qu’elles mènent de front...
Les heures invisibles comptent : elles demandent du temps et de l’énergie. Si leur valeur est inestimable, leur poids sur le quotidien, pourtant, n’est pas négligeable et contribue à une charge mentale toujours grandissante.