La Silicon Valley : lorsque le mythe s’effondre

2 min Par
OCM

La Silicon Valley est l’eldorado de tous les jeunes entrepreneurs. Depuis sa création, elle entretient le fameux mythe du business man parti de rien, qui a réussi à construire un empire et à écrire une véritable success-story. Bill Gates, Mark Zuckerberg ou encore Steve Jobs en sont autant d’exemples. Pourtant, la Silicon Valley n’a pas que des sympathisants et certaines personnes qui l’ont connue de près révèlent au grand jour ses travers. 

The Big Disruption, de Jessica Powell

Jessica Powell a été vice-présidente du pôle Communication chez Google. Après avoir quitté son poste, elle se lance dans l’écriture créative et rédige une fiction largement inspirée de son expérience chez le géant américain. “The Big Disruption” (en français “La grande disruption”) met en scène une entreprise fictive, Anahata, et dépeint de manière satirique son fonctionnement. À travers ce roman, elle décrit l’envers du décor, où le sexisme, les coups bas et les guerres entre équipes font partie du quotidien. 

Junk Tech, de Jean-Marc Bally et Xavier Desmaison 

Selon Jean-Marc Bally et Xavier Desmaison, spécialistes de l’écosystème numérique, le seul grand succès de la Silicon Valley, c’est d’avoir réussi à convaincre le monde entier de sa supériorité technologique. Elle utiliserait en effet une technique de marketing bien précise, autour d’un mirage : la Junk Tech. Avec cet essai, les auteurs souhaitent renouveler les mécanismes d’innovation et mettre en lumière qu’il est tout à fait possible, et même nécessaire, de rivaliser avec la Silicon Valley.

Objet de fantasme depuis des décennies, la Silicon Valley a pourtant un côté obscur et les valeurs qu’elle prône ne semblent être que des illusions. Des anciens salariés qui ont connu leur heure de gloire dans le temple de la Tech aux experts du monde de l’entreprise, les détracteurs de la Silicon Valley souhaitent faire entendre leur voix.