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L'auteur Michael Kaufman propose une définition de l'obsolescence des compétences dans les années 70, il s'agit de : « l'insuffisance des savoirs ou compétences actualisés nécessaires à un travailleur pour conserver le même niveau de performance dans son activité professionnelle actuelle ou future. » En d'autres termes, certaines compétences que vous possédez peuvent devenir inutiles avec le temps alors que d'autres deviennent essentielles pour accomplir certaines tâches.
Les secteurs du numérique ou des technologies de l'information sont les plus touchés par l'obsolescence des compétences. Avec l'évolution rapide du numérique, une compétence peut se démoder en quelques mois. Les travailleurs qui en subissent le plus les conséquences sont les seniors (31 % des 50-55 ans), les personnes les moins qualifiées (33 %) et ceux qui ne suivent pas de formation continue (34 %).
Le CEDEFOP (Centre Européen pour le Développement et la Formation Professionnelle) évoque quatre types d'obsolescence des compétences :
Pour remédier à l'obsolescence des compétences il est important de s'interroger sur celles qui pourraient être automatisées par exemple et envisager de nouvelles expertises utiles au métier exercé. En outre, il existe des formations pour combler le manque de compétences tels que les ateliers en ligne ou encore les AFEST (Actions de Formation En Situation de Travail). L'entretien annuel peut être une opportunité pour l'employé de demander des formations à l'employeur pour évoluer dans son métier. Enfin, développer le savoir-être peut être judicieux, c’est-à-dire les qualités humaines telles que l'esprit d'équipe, la créativité ou encore l'adaptabilité pour évoluer dans son milieu professionnel.
L’obsolescence des compétences est une réalité en entreprise et doit faire l’objet d’une attention toute particulière, pour conserver sa productivité et sa place sur le marché.