Travailler le 1er janvier : ce que dit la loi

travail 1er janvier

Contrairement aux idées reçues, le 1er janvier, bien que férié, n’est pas automatiquement un jour chômé en France. En effet, seul le 1er mai bénéficie de ce double statut dans notre législation, à l’exception notable de l’Alsace-Moselle qui dispose d’un régime particulier pour l’ensemble des jours fériés.

Le caractère non travaillé du 1er janvier dépend en réalité des accords de branches, des conventions collectives ou des accords d’entreprises. Certains secteurs d’activité, comme la restauration et les métiers de bouche, considèrent d’ailleurs cette date comme une journée particulièrement importante pour leur activité et maintiennent donc leur personnel en poste.

En matière de rémunération, sauf disposition contraire prévue par un accord d’entreprise, le travail du 1er janvier ne donne pas droit à une majoration de salaire. Il s’agit là d’une différence notable avec le 1er mai, où les salariés contraints de travailler pour assurer la continuité du service bénéficient d’un doublement de leur rémunération.

Une attention particulière doit être portée aux apprentis et aux salariés de moins de 18 ans, qui en principe ne doivent pas travailler les jours fériés, même si des dérogations existent dans certains secteurs comme la restauration.

Enfin, si l’employeur peut décider d’accorder un pont à ses salariés, incluant le 1er janvier, cette pratique reste à sa discrétion. Dans ce cas, la journée doit néanmoins être rémunérée.

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