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Par définition, l’erreur n’étant souvent aucunement liée à un acte délibéré, elle ne devrait pas engager le même degré de responsabilité que d’autres évènements pour ceux qui la commettent. Pourtant, l’idée même d’une forme de « normalité » dans le fait de se tromper est difficile à envisager pour nombre de collaborateurs. La même peur de cet échec anime les salariés car il reste trop souvent synonyme de faute dans l’inconscient collectif.
Comment gérer l’échec, en faire un outil de progression et en dédramatiser la survenance ?
« Le succès, c’est d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme »
Winston Churchill
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Notre outil simple et gratuit, vous permet d’obtenir une lecture claire de l’état d’esprit et de l'épanouissement de vos équipes. Suite à leurs feedbacks, nous vous recommandons des actions à mettre en œuvre au sein de votre organisation.
Le monde de l’entreprise moderne a paradoxalement mis en place nombre de facteurs propices à l’échec :
La notion de temps et de sa gestion est intrinsèquement synonyme de pression et très souvent génératrice d’erreurs et donc d’échec. Dans le même temps, la pensée disruptive est mise en avant, l’originalité est devenue un facteur déterminant et, dans le monde professionnel comme dans d’autres domaines, agir en marge en se démarquant, c’est s’exposer à l’échec.
Dans le même temps, l’entreprise a su prendre en compte ses facteurs nouveaux. Elle va jusqu’à promouvoir l’originalité ou les parcours atypiques dans sa politique RH et son management.
L’appétence nouvelle pour les mad skills en est un exemple frappant.
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Le désir de plus en plus prononcé d’accueillir dans les entreprises des personnalités atypiques est également un phénomène révélateur. La notion de risque et donc la possibilité de se tromper supplante parfois l’impératif d’infaillibilité qui a dominé longtemps la politique d’entreprise.
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Les parcours linéaires et « classiques » ne sont désormais plus les seuls à être « chassés » par les départements RH. Les personnes aux carrières professionnelles moins linéaires ont désormais leur place dans un environnement moins perfectionniste.
Aujourd’hui, même les grands entrepreneurs médiatiques osent dire à quel point ils se sont trompés en leur temps. La capacité à se relever, à rebondir et à accepter ses échecs est désormais valorisée.
Connaitre ses faiblesses et les identifier est la garantie de savoir choisir de qui s’entourer pour y pallier. La course à la perfection absolue a laissé la place à une mise en avant de son potentiel créatif en acceptant la possibilité de l’échec qui peut en découler.
La peur de l’échec qui a dominé la politique managériale n’a en fait su que scléroser la créativité et la prise de risque. Sortir de ce schéma de peur est l’unique moyen de réenchanter et revaloriser l’audace.
La place des émotions devient de plus en plus importante dans le monde professionnel et l’échec ne fait pas exception. Accepter ses failles et ses erreurs, pardonner, se pardonner et accepter sont désormais des mécanismes qui ont droit de citer dans l’entreprise, ou tout au moins le devraient…
L'association 60 000 rebonds , fondée par Philippe Rambaud, est reconnue d'intérêt général à caractère social depuis 2016 et tient à combattre les idées reçues en termes d'échec en France, là où, aux États-Unis par exemple, ce même échec est considéré comme une expérience et une force pour les entrepreneurs. L’association a pour vocation d'aider gratuitement toutes les personnes affrontant ce type de situation. Plus largement elle oeuvre pour faire évoluer le regard de tous sur le droit à l'échec et à la reconstruction.
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L’entreprise qui, d’après tous les sondages d’opinion, souhaite devenir plus humaine, ne peut se couper de certaines réalités : être humain c’est également échouer et l’important est d’accepter cet état de fait. En s’engageant à gérer cette possibilité et en se donnant les moyens d’accompagner les collaborateurs dans certaines situations difficiles, la connivence et la complémentarité des équipes se joue et l’identité d’une entreprise se cultive…